L’Union régionale du travail de Tataouine a condamné la « privation de la région d’une cérémonie digne de l’importance du projet Nawara » de production de pétrole et de gaz naturel, et l’ampleur des efforts des années durant pour surmonter les obstacles et les difficultés résultant de « l’intransigeance de l’entreprise et l’incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes en suspens ».
Dans une déclaration rendue publique vendredi, le syndicat a dénoncé également « l’absence de tous les responsables régionaux, en particulier du gouverneur de la région, des organisations nationales, des députés et des cadres régionaux responsables », critiquant le caractère « politique » de l’annonce de la fin des travaux du projet et son entrée en production. « Cela ne s’est pas produit », a-t-il estimé.
Dans le même contexte, le syndicat a estimé que la visite inopinée du chef de gouvernement Youssef Chahed au gisement de Nawara dans le gouvernorat de Tataouine, « n’avait pas respecté les procédures de visites similaires », selon le texte de la déclaration.
Il a appelé à corriger cette « erreur » en accélérant la fin des travaux du projet de gaz du sud à Tataouine, et en organisant une célébration dans le champ de Nawara le 10 mars, « afin de réhabiliter la région et reconnaître l’effort des acteurs sur le terrain et dans la réalisation de ce plus grand projet de développement que le pays ait connu, en termes de coût matériel et de contribution à la réduction du déficit énergétique et de la croissance ».
L’Union régionale du travail de Tataouine a affirmé que « le projet ne sera achevé, qu’après que l’usine de traitement de gaz de Tataouine soit entrée en phase de production ».